dimanche 8 décembre 2013

VOL SUR CALAIS DU 01ER DECEMBRE

Nous devions partir traverser la Manche ce dimanche 01er décembre à destination de l'aérodrome très sympathique d'Headcorn/Lashenden situé en plein milieu du Kent.
Un briefing météo avec la prévisionniste de météo France Lesquin, fait état de passages de nuages bas sur le nord et le Kent qui devraient se dissiper rapidement mais, de faire attention au vol retour avec des descentes de plafonds bas par le nord en milieu d'après midi.
Avec Alain et Fabienne qui nous accompagnent à bord de leur Tayrona, nous décidons de tenter le tout pour le tout en décollant au plus vite d'Arras à destination de notre aérodrome douanier de Calais, passage obligé réglementaire vers l'Angleterre après avoir fait une déclaration de vol sur le site de la CCI, afin de traverser au plus vite et revenir en tout début d'après midi.
C'est tout à fait jouable avec un terrain de Calais à 50 minutes d'Arras et celui de Lashenden à 40 minutes de Calais.
Nous volons quasiment cote à cote avec le Tayrona que nous prenons en photo ici, juste après être passé verticale de l'aérodrome de St Omer à 2000 ft (600m)

Puis c'est la mauvaise surprise en approchant la côte ou on va à la rencontre d'un plafond de strato-cumulus qui nous oblige à descendre vers 1200ft. On ne voit pas les falaises de Douvres en raison des plafonds bas au-dessus de la Manche. Léa, au commande du Coyotte et en l'absence de controle sur l'aérodrome, effectue une verticale à 1200ft pour intégrer la vent arrière 24.

Le Tayrona nous rejoint sur le tarmac de l'aérodrome de Calais-Dunkerque. On apercoit la tour de controle, fermée et, appelée à disparaitre si on en croit les rumeurs en raison d'une forte baisse d'activités qui est générale sur la région en grande partie depuis la liquidation de l'école de pilotage Amaury de la Grange de Merville (EPAG) qui formait de futurs pilotes de lignes et faisait vivre de nombreux petits aéroports et aérodromes régionaux.

Après un point météo et l'attente éventuelle d'un controle de douane avant de traverser, nous décidons de finalement retourner sur Arras. L'heure avancée de la matinée, après avoir attendu que la couche s'évacue vers le sud et, l'arrivée confirmée de plafonds bas dans le milieu d'après midi font que nous prenons le risque d'être bloqués en Angleterre au retour avec en plus, la nuit qui tombe vers 17h.
Après un petit café pour se réchauffer à la brasserie située dans l'aérogare, avoir payé la taxe d'atterrissage de 5€ pour les services qu'on n'a pas eu si ce n'est l'accueil chaleureux et toujours très sympa des agents/pompiers de la CCI, nous reprendrons l'air vers Arras.

Sur l'aéroport de Calais, l'activité est plutot calme en ce dimanche matin. Seul l'hélicoptère basé emmène les pilotes du port sur les navires pour les faire entrer sur Calais et Dunkerque.

Le retour se fait à 2500ft. On rejoint rapidement notre couche de strato-cumulus qui s'est déplacée vers le sud de la région, poussée par un petit vent du nord. On apercoit la forêt de Tournehem, en route avec un cap vers le sud de St Omer pour une route directe sur Arras.

 Puis on passe travers sud St Omer à 2500ft. On apercoit la colline au premier plan qui abrite notamment le site de la Coupole, base de lancement des V2 Allemands (http://www.lacoupole-france.com/)

 On retrouve au sud de St Omer, la vision classique du paysage
du nord, plat avec des champs à perte de vue avec l'arrivée en nombre d'éoliennes.

 Puis c'est l'usine de Lillers que nous laissons sur notre gauche avec juste au dessus de la fumée la silhouette d'Isbergues que l'on reconnait aux batiments blans qui se détachent mais qui sont en fait verts, vestiges de Sollac. La silhouette des batiments grisés sur la gauche d'Isbergues  et juste sous l'horizon correspond à Aire sur la Lys.

Enfin, Léa concentrée sur la gestion de sa navigation à l'estime avec tenue du log de nav pour confirmer le passage des points de report sélectionnés nous ramènera à Arras après 45 minutes de vol juste derrière le Tayrona.
Pour l'Angleterre c'est partie remise pour cette fois.
Entre le temps exécrable du début d'année et mes disponibilités, nous aurons quand même pu traverser 2 fois cette année.

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