mardi 31 décembre 2013

BONNE ANNEE - HAPPY NEW YEAR 2014!

Et bien voilà, actuellement en croisière stabilisée en 2013, nous allons quitter la zone et fréquence pour pénétrer l'espace aérien 2014 avec un ETA à 23h00 UTC.

Il est donc temps de vous souhaiter une très bonne année et de très nombreux vols!

A l'année prochaine sur Aéroévénements!


Here we go, we are currently levelling in 2013, and we are about to leave the area and frequency to join the airspace 2014 with an estimated arrival time at 23h00 UTC.

I now have to wish you a very happy new year with a lot of very pleasant flights!

See you next year on Aéroévénements!


And a very special happy new year from the GPS rescue team family to my Canadian glider pilots Betty and Peter

lundi 30 décembre 2013

VOL EN AUTOGIRE, C'EST REPARTI!

Ca y est!
J'ai effectué mon premier vol sur l'autogire refait à neuf avec son nouveau rotor plus performant et sa nouvelle hélice propulsive ce dimanche après-midi profitant de la tempête de ciel de bleu, un soleil d'hiver rasant qui donne des contrastes de couleurs sur l' artois de toute beauté et, une température plutot fraiche de 6 degrés au sol mais avec le blouson électrique chauffé qui a permis  de rendre le vol très confortable.
Après une pré-vol complète pour vérifier le bon état de tous les organes de l'appareil, la propreté des pales et l'intégrité physique du moteur rotax 912 de 100CV, je le démarre.
Frein de park serré, starter à fond, le moteur démarre au quart de tour avec la pression d'huile qui s'établit immédiatement dans l'arc vert. Les températures d'huile et du liquide de refroidissement sont basses. Je le laisse chauffer 5 minutes en réduisant progressivement le starter.
Et c'est parti pour 40 minutes de vol!
C'est d'abord le roulage vers le point d'arrêt 23. Le sol en herbe est particulièrement boueux et l'autogire dérape. Il faut tourner très prudemment d'autant que je m'aperçois lors du premier virage au sol à droite que la pale pivote vers la gauche en déséquilibrant un peu plus la machine. Le rotor est complètement dégonflé. Je le mets en pression pour immobiliser le rotor et les pales pendant le roulage.
Au point fixe, après m'être assuré que les paramètres sont dans le vert, j'effectue les essais moteur qui consistent à vérifier le  bon fonctionnement des contacts et que le moteur ne cale pas au ralenti.
Puis j'effectue un rapide  "scan cabine" pour vérifier que l'ensemble des instruments sont à la fois réglés, mais fournissent aussi  des informations cohérentes qui vont me permettre de décider de décoller.
Je m'aligne derrière l'APM30 de l'aéroclub d'Arras au décollage et après avoir vérifié que le moteur délivre une puissance continue à 3000 tours/minute, j'enlève le frein du rotor et engage le démarreur pour lancer la voilure tournante. L'aiguille du RPM réagit et atteint rapidement les 200 tours/minute nécessaires à fournir la portance nécessaire pour le décollage. J'enlève le frein de park et mets le moteur plein gaz, manche en secteur arrière.
La piste boueuse est extrêmement glissante, il faut jouer des palonniers pour garder l'axe puis, l'autogire s'élève. Je ramène légèrement le manche vers l'avant pour effectuer un palier d'accélaration jusque 120 Km/h pour ensuite prendre une assiette à cabrer et commencer la montée.
Ce sera ensuite une succession d'exercices de maniabilité à basse hauteur et en altitude avec des vols stationnaires et mise en autorotation sur l'axe de lacet dans la descente parachutée avant de rendre la main pour reprendre de la vitesse.
Que dire de ce vol, si ce n'est : Quel pied de retrouver le plaisir de piloter cette machine!
Les nouveaux équipements ont fortement diminué les vibrations de la structure et, au niveau du manche. Il faut en revanche le trimmer beaucoup plus en jouant sur la pression au niveau du rotor. Le manche offre une résistance plus forte qu'auparavant, ce qui n'est pas désagréable notamment en palier prolongé.
La plus grande différence pour moi réside dans la nécessité de plus utiliser les palonniers pour contrer les effets du couple de renversement.
Le changement de l'hélice et donc de son pas, offre une plus grande sensibilité qui m'a surpris en finale en stationnaire. A la réduction des gaz, l'autogire se met en rotation autour se son axe de lacet vers la droite et oblige une rapide correction en poussant fermement le palonnier gauche.
Même phénomène lors de la remise de gaz, le couple de renversement du moteur provoque une rotation de la machine autour de son axe de lacet vers la gauche.
L'autogire nouvelle version, se pilote donc plus aux palonniers qu'auparavant.
Ca reste quand même un très, très grand moment de pilotage que d'évoluer à bord de ce MTO Sport!

Quel plaisir de retrouver l'autogire F-XI en état de vol et avec des performances accrues après plusieurs mois d'arrêt.

vendredi 27 décembre 2013

ST OMER

Profitant d'un mercredi 18 décembre particulièrement ensoleillé, la pause déjeuner a été consacrée à un cours avion sur le DR400 Ecoflyer de l'aéroclub de St-Omer ou après avoir fait un peu d'exercices de mania en local, nous sommes revenus intégrer une vent arrière gauche 09. La progression avancée de l'élève du jour, m'a permis de prendre quelques clichés avec toujours un oeil en coin qui veille à la bonne gestion de la machine et des trajectoires.

Vue sur la forêt de Clairmarais et une partie des hortillonnages.

Vue sur la plaine de Flandres totalement plate avec au centre une masse sombre qui se dégage, c'est le mont Cassel.

 On passe travers nord la cristallerie d'Arques à 1700ft en route vers la verticale aérodrome, on a une vue imprenable sur St Omer vu depuis l'est.


Les péniches naviguent sur l'Aa qui traverse le marais Audomarois et alimente plusieurs petits canaux qui font la richesse maraichère de l'endroit.


 
 En approche à 1700ft, on aperçoit la piste en dur 27/09 de St Omer-Wizernes posée sur le plateau des Bruyères.

Vue aérienne, depuis la vent arrière 09, de la cathédrale notre dame.

Vue élargie de St Omer depuis la vent arrière avec au premier plan la cathédrale notre dame, au centre la chapelle de l'ancien collège des jésuites, tandis qu'au nord on aperçoit l'Aa.

 
 Atterrissage en 09. On voit que le capot du DR400 est tourné vers la droite par rapport à l'axe de la piste.
Un bon petit vent du sud nous impose une approche en crabe.

TOUR DE PISTE 23 A ARRAS-ROCLINCOURT

De retour de Lens avec Denis le dimanche 15 décembre en fin de matinée, le vent du sud a ramené un plafond qui est descendu a environ 1000 ft avec de la bruine. L'occasion de faire le retour en cheminement en suivant l'A26 Calais-Reims puis un virage à 90° droite une fois au dessus de l'air de repos qui se trouve en bout de piste. On se retrouve verticale terrain à 1000ft et Denis intègre la vent arrière gauche 23 dans la crasse!


EN PASSANT TRAVERS OUEST DE LENS

Vidéo de la ville de Lens prise le dimanche 15 décembre alors que Denis m'emmenait vers l'aérodrome situé au sud de la ville à 1500ft.

FINALE 21 A LENS-BENIFONTAINE

Dimanche 15 décembre, en raison d'un plafond bas d'environ 1000ft qui se trouve au sud des installations et une légère brise qui nous l'amène vers le terrain, j'emmène Denis vers le nord pour des tours de piste à LFQL (Lens-Bénifontaine). Après une intégration standard à 1500ft au lieu des 1700ft réglementaires par rapport au tour de piste avion de 1200ft, TMA de Lille Lesquin oblige, nous nous retrouvons en finale 21 face au sud avec les terrils en toile de fond pour un TAG (touch and go)

lundi 23 décembre 2013

JOYEUX NOEL 2013 /MERRY CHRISTMAS 2013 !

Joyeux Noël à tous et bons vols pour ces quelques derniers jours de 2013!

Merry Christmas to all and have some good flights for these very last few days of 2013!


samedi 14 décembre 2013

UNE BELLE JOURNEE D'INSTRUCTION (SUITE)

Après le cours en ULM sur le Rans Coyotte des "Godasses volantes" le matin, cap sur l'aérodrome de St Omer l'après-midi pour continuer de profiter de ce beau temps et enchainer l'instruction en vol sur les 2 avions du club :
le Jodel D113T équipé d'un moteur Rolls Royce Continental de 100CV et le DR400 Ecoflyer équipé d'un moteur à piston de 135 CV qui fonctionne au jet A1 (Kérosène)

 Le Jodel D113T, F-PSTO (F pour France, P parce que construction amateur et STO pour ST Omer)
Un petit avion très sympa qui se pilote et qui a la particularité de ne pas avoir de volets hypersustenteurs. Celà oblige donc les élèves à être extrêmement rigoureux sur les tenues de vitesse notamment en approche finale ou il impossible de le ralentir en sortant une trainée. Une vraie savonnette des airs qui laisse entier le plaisir de piloter la machine.
Le DR400 est plus moderne au niveau équipement mais reste un grand classique en école de pilotage. C'est une machine en bois et en toile qui est extrêmement facile à piloter avec un comportement très sain.
Un bon compromis école et voyage.

UNE BELLE JOURNEE D'INSTRUCTION

Malgré la soirée "pizza", organisée par Jean-Louis chez les "Godasses volantes" et qui a permis de passer un excellent moment de convivialité, qui s'est quand même terminée à 1h du matin autour de nombreux verres d'eau et cafés, il était d'autant plus facile de se retrouver à 9h les pieds dans la fraiche avec Camille pour faire la pré-vol du Coyotte qu'une fois de plus on avait un magnifique CAVOK avec du 500 km de visi.
Après 2 mois sans vol pour Camille, l'objectif de la leçon s'orientait donc vers une reprise en main en douceur de l'appareil avec un petit vol  tranquille d'Arras à Lens avec quelques tours de pistes à Lens.

Après le décollage en piste 23 avec un léger vent du 210 pour 5kt, on vire à droite en montée vers 1500ft avec un cap vers les terrils de Lens que l'on apercoit de très loin dans la région. Puis, comme on ne peut réglementairement pas survoler la ville de Lens (> ou = à 5000ft) qui serait le chemin le plus court pour rejoindre l'aérodrome au nord de la ville en venant du sud, nous longeons l'autoroute A26 vers Calais qui nous fait passer travers sud le monument Canadien de Vimy. On y voit très bien les impacts de bombes de la 1ère guerre mondiale qui ont creusés des cratères.

On va contourner la ville de Lens par l'ouest au niveau de Liévin. On voit ici la ville et ses 2 terrils caractéristiques qui permettent une identification rapide du lieu depuis le ciel. L'aérodrome de Lens-Bénifontaine est en plus juste à coté de ces 2 terrils.                        
Je fais scrupuleusement maintenir une altitude de 1500ft QNH à Camille pour à la fois ne pas pénétrer dans la classe D de la TMA de Lille qui coiffe la région de Lens mais aussi, garder une sécurité d'au moins 300 ft avec les éventuels appareils qui seraient en tour de piste à 1200 ft QNH à Lens. Contraintes fortes qui obligent à travailler la tenue d'altitude.

On passe travers nord les 2 terrils noirs de Lens qui rougeoient sous la lumière du soleil qui se trouve au sud est de notre position.

Camille fait son intégration standard en piste 27 à Lens. J'en profite pour faire une photo de la Francaise de mécanique de Douvrin que sont les batiments blancs qu'on aperçoit.


En bout d'aile, c'est La Bassée.

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jeudi 12 décembre 2013

ENCORE UNE JOURNEE OU IL FALLAIT SAUTER LE DEJEUNER!

Comme hier et, parce que la journée s'annonçait encore très belle, rendez vous était pris avec André pour profiter de la pause déjeuner pour une nouvelle leçon avec le DR400 Ecoflyer de St Omer.
Après Calais, l'objectif du jour était la découverte de l'est des installations et notamment de la plateforme de Merville ou nous sommes allés faire quelques tours de piste. Contrairement à hier ou la visi était d'au moins 500 Km, nous avons du nous contenter d'un 6 km avec beaucoup de brume partout sur la région dans les basses couches.

Vue sur le tableau de bord de l'Ecoflyer, un peu plus "riches" en instruments qu'un ULM avec sa mono manette centrale des gaz qui permet d'afficher un nombre de tours/minute et une puissance en % sur son écran digital situé juste à gauche. Particularité des moteurs Thielert, les essais moteurs se font en appuyant sur un bouton qui active les FADEC (Full Authority Digital Engine Control) qui est un ordinateur qui va tester automatiquement le bon fonctionnement du moteur.
On y voit aussi le GPS intégré dans la partie centrale que Robin fournit avec cet appareil. Je connais plein de pilotes des Godasses que ça va faire rêver!!!

Avec un vent du 120° pour 10 Kt, le décollage se fera aligné en 09 à St Omer.

Pendant qu'André gère son intégration standard à 1700 ft au retour, l'instructeur en profite pour prendre une vue aérienne de St Omer.

L'AUTOGIRE VOLE!

Un grand bravo et merci à Jean-Louis, Jacques et Bernard qui nous ont remis en état de vol l'autogire en 15 jours.
Les formations des élèves, baptêmes et vols d'initiation vont pouvoir reprendre.
Et moi je vais pouvoir m'éclater à nouveau avec cette machine dont la maniabilité et les qualités de vol incroyables en font un des appareils que j'ai le plus de plaisir à piloter sur la trentaine passée entre mes mains. Il me tarde d'aller faire rajouter la qualif instructeur autogire sur ma licence ULM pour faire partager ce plaisir à d'autres.

 Il ne manquait plus que les carénages de roues le week-end dernier. Bernard a effectué les premiers essais en vol plutôt satisfait avec la bonne surprise que le changement de la tête du rotor et des pales nouvelle génération font qu'il n'y a plus de vibrations au manche comme c'était le cas auparavant.


Le tableau de bord neuf de l'autogire.

Très prochainement les photos et impressions sur mon premier vol d'essai à bord de l'autogire équipé de son nouveau rotor.

mercredi 11 décembre 2013

LES FALAISES DU BLANC NEZ ET DOUVRES

En cette très belle journée du mercredi 11 décembre avec une pression atmosphérique de 1031 Hpa qui plaque les brumes de terre dans les basses couches et empêche toute intrusion de nuages, André, en progression pilote avion et qui sait que je ne suis pas loin en semaine de l'aérodrome de St Omer, n'a pas résisté à me balancer un sms à 10h : "T'es libre à midi pour une leçon?"
Et à 12h30, le moteur diesel Thielert de 135 CV du DR400 Ecoflyer de l'aéroclub de St Omer, surnommé le "bac à fuel" tournait à 1400 tr/mn en attente que l' OT (Oil temperature) et le CT (Cooling temperature) atteignaient leurs tempés mini de fonctionnement opérationnel pour rejoindre en piste 09 notre terrain de jeu, ce ciel immensément bleu avec une lumière rasante typique de nos ciels d'hiver dans le nord.
Après le décollage, c'est un virage à droite en montée vers 2000 Ft pour une prise de cap vers Calais ou nous ferons quelques tours de piste en 06 après avoir demandé au controleur une semi directe.
On a une vue imprenable sur la Manche et son traffic de bateaux en tous genres ainsi que sur les falaises blanches de Douvres.
Le retour vers St omer se fera après un survol de la cote entre le platier d'oyes et le cap blanc nez.





dimanche 8 décembre 2013

VOL SUR CALAIS DU 01ER DECEMBRE

Nous devions partir traverser la Manche ce dimanche 01er décembre à destination de l'aérodrome très sympathique d'Headcorn/Lashenden situé en plein milieu du Kent.
Un briefing météo avec la prévisionniste de météo France Lesquin, fait état de passages de nuages bas sur le nord et le Kent qui devraient se dissiper rapidement mais, de faire attention au vol retour avec des descentes de plafonds bas par le nord en milieu d'après midi.
Avec Alain et Fabienne qui nous accompagnent à bord de leur Tayrona, nous décidons de tenter le tout pour le tout en décollant au plus vite d'Arras à destination de notre aérodrome douanier de Calais, passage obligé réglementaire vers l'Angleterre après avoir fait une déclaration de vol sur le site de la CCI, afin de traverser au plus vite et revenir en tout début d'après midi.
C'est tout à fait jouable avec un terrain de Calais à 50 minutes d'Arras et celui de Lashenden à 40 minutes de Calais.
Nous volons quasiment cote à cote avec le Tayrona que nous prenons en photo ici, juste après être passé verticale de l'aérodrome de St Omer à 2000 ft (600m)

Puis c'est la mauvaise surprise en approchant la côte ou on va à la rencontre d'un plafond de strato-cumulus qui nous oblige à descendre vers 1200ft. On ne voit pas les falaises de Douvres en raison des plafonds bas au-dessus de la Manche. Léa, au commande du Coyotte et en l'absence de controle sur l'aérodrome, effectue une verticale à 1200ft pour intégrer la vent arrière 24.

Le Tayrona nous rejoint sur le tarmac de l'aérodrome de Calais-Dunkerque. On apercoit la tour de controle, fermée et, appelée à disparaitre si on en croit les rumeurs en raison d'une forte baisse d'activités qui est générale sur la région en grande partie depuis la liquidation de l'école de pilotage Amaury de la Grange de Merville (EPAG) qui formait de futurs pilotes de lignes et faisait vivre de nombreux petits aéroports et aérodromes régionaux.

Après un point météo et l'attente éventuelle d'un controle de douane avant de traverser, nous décidons de finalement retourner sur Arras. L'heure avancée de la matinée, après avoir attendu que la couche s'évacue vers le sud et, l'arrivée confirmée de plafonds bas dans le milieu d'après midi font que nous prenons le risque d'être bloqués en Angleterre au retour avec en plus, la nuit qui tombe vers 17h.
Après un petit café pour se réchauffer à la brasserie située dans l'aérogare, avoir payé la taxe d'atterrissage de 5€ pour les services qu'on n'a pas eu si ce n'est l'accueil chaleureux et toujours très sympa des agents/pompiers de la CCI, nous reprendrons l'air vers Arras.

Sur l'aéroport de Calais, l'activité est plutot calme en ce dimanche matin. Seul l'hélicoptère basé emmène les pilotes du port sur les navires pour les faire entrer sur Calais et Dunkerque.

Le retour se fait à 2500ft. On rejoint rapidement notre couche de strato-cumulus qui s'est déplacée vers le sud de la région, poussée par un petit vent du nord. On apercoit la forêt de Tournehem, en route avec un cap vers le sud de St Omer pour une route directe sur Arras.

 Puis on passe travers sud St Omer à 2500ft. On apercoit la colline au premier plan qui abrite notamment le site de la Coupole, base de lancement des V2 Allemands (http://www.lacoupole-france.com/)

 On retrouve au sud de St Omer, la vision classique du paysage
du nord, plat avec des champs à perte de vue avec l'arrivée en nombre d'éoliennes.

 Puis c'est l'usine de Lillers que nous laissons sur notre gauche avec juste au dessus de la fumée la silhouette d'Isbergues que l'on reconnait aux batiments blans qui se détachent mais qui sont en fait verts, vestiges de Sollac. La silhouette des batiments grisés sur la gauche d'Isbergues  et juste sous l'horizon correspond à Aire sur la Lys.

Enfin, Léa concentrée sur la gestion de sa navigation à l'estime avec tenue du log de nav pour confirmer le passage des points de report sélectionnés nous ramènera à Arras après 45 minutes de vol juste derrière le Tayrona.
Pour l'Angleterre c'est partie remise pour cette fois.
Entre le temps exécrable du début d'année et mes disponibilités, nous aurons quand même pu traverser 2 fois cette année.

dimanche 17 novembre 2013

LE MONTAGE DE L'AUTOGIRE A COMMENCE!


Après l'accident matériel survenu en septembre dernier sur l'autogire en phase de décollage , l'ensemble des pièces pour le remettre en état sont enfin arrivées avec la livraison du squelette hier.
Jacques et Jean-Louis se sont déjà attelés au remontage de l'appareil.
Les "godasses volantes" peuvent se féliciter de compter parmi leur rang des mécaniciens bénévoles extrêmement compétents.
Si une école de pilotage ULM peut difficilement se développer sans instructeurs, elle ne peut tout simplement pas fonctionner efficacement et avec le maximum de sécurité sans un ou plusieurs mécaniciens, ce qui fait aussi la force de notre école qui en compte plusieurs.
Le carénage va être totalement remplacé. Nulle doute que l'abeille (clin d'oeil à l'activité d'apiculteur du président!) va reprendre l' air très prochainement



L'élément tant attendu de la structure, ramené de chez l'importateur à Amiens vendredi, qui est la pièce maitresse de l'autogire sur laquelle l'ensemble des éléments constitutifs sont montés.
La structure recoit ses équipements petit à petit. On peut y voir les palonniers, le train avant et principal, le manche en place arrière et la ceinture de sécurité.
La silhouette du MTO Sport commence à émerger!





























































A suivre................

mardi 29 octobre 2013

STAGE REGIONAL CADETS DE L'ULM EN NORD/ PAS-DE-CALAIS


Le samedi 26 et dimanche 27 Octobre 2013, 10 jeunes du Nord- Pas-de-Calais ont pu participer à un stage sur l’aérodrome de Saint Omer sous l'égide de son très dynamique président Jean-Marc KETELS, un stage entièrement financé par la FFPLUM et le Centre National pour le Développement du Sport (CNDS), encadrés par 5 instructeurs du Comité Régional, ils ont pu voler sur différentes classes d’ULM tout en se perfectionnant en théorie. Malheureusement le dimanche, un vol vers l’aérodrome d’Headcorn (Angleterre) a du être reporté suite à l’arrivée d’une grosse perturbation. La matinée a du se continuer en stage de perfectionnement théorique sans que l‘on puisse voler. Les jeunes et l’encadrement ont tous retiré une grande satisfaction de ce week-end, comme en témoignent quelques extraits des remerciements des stagiaires :

Pierre Telliez : < j'ai tout de même amélioré ma connaissance de l'air donc l'objectif est atteint. >

Clovis Darque : <ce stage m'a été très instructif, je remercie mes instructeurs et mes camarades cadets car l'ambiance était vraiment bien.>

Alexandre  Coche : <Personnellement, je n'en tire que du positif.>

Alexandre Mallart : <J’'y ai effectué mon premier vol en pendulaire, vol que je pourrais décrire d'inoubliable, de fantastique et de formidable !>