En collaboration avec l'aéroclub de St-Omer, la RAF (Royal Air Force) organise ce lundi 08 décembre une commémoration en l'honneur du IX (bomber) squadron créé il y a 100 ans sur le terrain de St omer à la date du 08 décembre 1914.
Cet escadron était commandé par le Major MUSGRAVE dont la mission principale était la reconnaissance aérienne.
Dans le cadre de ces commémorations, le passage de 2 chasseurs bombardiers Tornado de la RAF est prévu pour 11h00.
Si vous passez dans le coin.........
dimanche 7 décembre 2014
lundi 13 octobre 2014
ATO ET LICENCES - ANNONCE ORIGINALE DE L' EASA
10/10/2014 :
EASA Committee votes for more time before applying the new training organisation rules
At
the EASA Committee on the 8 and 9 October 2014, the Member States voted
positively for the three years extension of the applicability date for
the Aircrew Regulation. Included in the changes were many other
proposals from the General Aviation (GA) community for the amendment to
the Aircrew Regulation. The Agency in cooperation with the Commission,
Member States and the GA community worked together for presenting
alleviations that will ensure a more proportionate approach and will
enable the GA activity in Europe in the future.
Amongst the measures proposed are:
Amongst the measures proposed are:
- Deferment of ‘training organisation’ (ATO) requirements for non-professional licenses to 2018, allowing the development of a complementary solution for pilot training outside ATO, for example flying clubs;
- Reduces the audit frequency up to one every 4 years for ‘training organisations’ ATOs involved in non-professional licenses;
- Acceptance of third country ‘non-professional’ licenses for competition and display flights;
- Examination of student-pilots by the examiner even when he/she has acted as their instructor.
samedi 11 octobre 2014
ATO ET LICENCES AVION
Voici les dernières décisions prises par l'EASA en ce qui concerne le passage des écoles de formation pour les licences non commerciales à l'ATO ainsi que pour les licences avion.(source ANPI :Association Nationale des Pilotes Instructeurs)
Selon la dgac:
Le comité EASA s’est réuni les 8 et 9 octobre derniers;
Le seul texte qui a été présenté à ce comité pour vote est la modification du règlement aircrew (1178/2011 du 3 novembre 2011)Cette proposition qui avait déjà été étudiée par le comité lors de sa réunion des 8 et 9 juillets derniers résulte de 4 initiatives distinctes
Le comité a donc voté, le 9 octobre 2014, à l’unanimité le texte proposé dont les points essentiels sont les suivants
Par ailleurs, la commission, suite aux conclusions de la European General Aviation Strategy, souhaite réfléchir à un « autre « système (à l’extérieur des ATO par exemple) pour dispenser des formations non commerciales (voie alternative à l’image de ce qui a été fait pour le CBT-IR). Cette réflexion à laquelle les Etats membres seront associés devra déboucher sur certaines propositions à la mi 2015 et sur une NPA en fin d’année prochaine. Cette NPA devrait également permette à l’agence de reprendre à son compte les propositions de la DGAC sur le concept d’un LAPL modulaire qui pourrait en ce qui nous concerne se substituer au brevet de base pour les avions et au brevet de pilote de planeur pour le vol à voile, pour permettre les vols locaux.La DGAC en étroit partenariat avec vous entend jouer un rôle majeur dans cette réflexion.
Le comité EASA s’est réuni les 8 et 9 octobre derniers;
Le seul texte qui a été présenté à ce comité pour vote est la modification du règlement aircrew (1178/2011 du 3 novembre 2011)Cette proposition qui avait déjà été étudiée par le comité lors de sa réunion des 8 et 9 juillets derniers résulte de 4 initiatives distinctes
- La première provient des travaux européens menés dans le domaine de l’aviation de loisir depuis 2013
(notamment le développement de la feuille de route AG qui finalisent
ces travaux), du séminaire de travail sur les ATO organisé par l’agence
en mai 2014, et enfin des discussions du conseil d’administration de
l’agence du 3 juin 2014 ; elle concerne essentiellement
- le report de la date au-delà de laquelle tous les aéroclubs (en fait il s’agit d’ école de formation pour les licences non commerciales) devront être certifiés (on passe du 8 avril 2015 au 8 avril 2018)
- et la possibilité pour un État membre de ne pas appliquer avant le 8 avril 2018 les dispositions relatives à la licence LAPL, aux licences planeurs et ballons, ainsi qu’aux qualifications montagne, remorquage de planeurs et de banderoles et donc de garder ces domaines dans son système national.
- On y parle aussi d’allégement
- de la surveillance des ATO dont le domaine de compétence est limité aux licences non professionnelles (avec des intervalles d’inspections de 48 mois à 72 mois)
- et d’allégement des systèmes de gestion pour ces ATO (remplacement du système d’identification et d’atténuation des risques et du système de contrôle règlementaire par une revue organisationnelle à effectuer tous les 12 mois)
- Le deuxième ressort des diverses dérogations 14.6 déjà octroyées par la commission et qui ont vocation à être intégrées dans le règlement lui même ,
- Le troisième prend en compte certains éléments issus des travaux du RMT FCL 002 (groupe de travail règlementaire chargé de revisiter le règlement aircrew pour en corriger les imperfections et/ou les oublis ou le compléter) dont l’ensemble des travaux devrait déboucher sur une NPA cet automne et enfin
- Ce document reprend certaines modifications de l’annexe I de l’OACI (formation upset prevention and recovery, ainsi qu’une modification de l’âge des pilotes en exploitation transport aérien commercial multipilote). Ce dernier point ne concerne pas l’aviation générale.
Le comité a donc voté, le 9 octobre 2014, à l’unanimité le texte proposé dont les points essentiels sont les suivants
- Report possible de 3 ans (soit au 8 avril 2018) de l’obligation d’être certifiés pour les Organismes déclarés
- Opt out possible de 3 ans pour la mise en place des LAPL, SPL et BPL (soit au 8 avril 2018)
- Les aéroclubs (JAR registered facilities) qui auront été déclarés avant le 8 avril 2015 seront autorisés, jusqu’au 8 avril 2018, et dans les mêmes conditions que maintenant, à dispenser des formations en vue de l’obtention des licences LAPL, PPL
- Les États membres pourront continuer à délivrer les licences nationales équivalentes pendant cette transition (SPL, BPL et par exemple BB), toutes ces licences nationales devront être converties en licences équivalentes aircrew avant le 8 avril 2018
Par ailleurs, la commission, suite aux conclusions de la European General Aviation Strategy, souhaite réfléchir à un « autre « système (à l’extérieur des ATO par exemple) pour dispenser des formations non commerciales (voie alternative à l’image de ce qui a été fait pour le CBT-IR). Cette réflexion à laquelle les Etats membres seront associés devra déboucher sur certaines propositions à la mi 2015 et sur une NPA en fin d’année prochaine. Cette NPA devrait également permette à l’agence de reprendre à son compte les propositions de la DGAC sur le concept d’un LAPL modulaire qui pourrait en ce qui nous concerne se substituer au brevet de base pour les avions et au brevet de pilote de planeur pour le vol à voile, pour permettre les vols locaux.La DGAC en étroit partenariat avec vous entend jouer un rôle majeur dans cette réflexion.
dimanche 20 juillet 2014
FLY IN KOKSIJDE - 1, 2 & 3 AOUT 2014
Ce sera un retour au source, en quelque sorte, pour l'ancien membre et pilote que j'ai été au WAC (West Aviation Club) de 1990 à 1992 ou j'ai enquillé un certains nombre d'heures de vol sur les 2 Cessna 172 OO-OPA et OO-OMA et les 2 C150 que comptait le club, le OO-GJY et OO-MLB.
L'un des intérêts à l'époque pour un Français de voler en Belgique était de pouvoir travailler sa phraséologie en langue Anglaise, voler sur de la machine américaine de type Cessna et Piper qui équipaient la grande majorité des structures et, c'était encore le temps où l'essence en général et, la 100LL en particulier, étaient à des prix plus bas qu'en France.
Ce fut aussi 2 années dans un club très sympa.
Si vous aussi vous voulez participer à ce FLY IN et, vous y rendre par les airs, rendez-vous sur le lien suivant :
http://www.flyinkoksijde.be/nl/formulier/crew-questionnaire
mercredi 9 juillet 2014
Le lâché, un moment inoubliable.
Celà faisait déjà quelques vols que je ne touchais plus aux commandes et me contentais d'encore faire quelques remarques sur les tenues de vitesses et altitudes dont les instructeurs attendent une tenue des plus rigoureuse de la part d'un jeune élève-pilote.
Et puis il y a quelques semaines, j'ai proposé à Paul d'aller tater les nuages, seul, mais ce jour là il m'a dit qu'il ne préférait pas, qu'il serait trop stressé d'être seul à bord!
Parfait! Savoir renoncer en aéronautique est souvent une décision très sage, preuve d'une certaine maturité à savoir évaluer les risques et sa capacité à faire les choses ou ne pas les faire à un moment et dans une situation donnés.
Je préfère avoir un élève qui a ce type de réaction très saine plutot qu'un élève qui va faire, pour faire plaisir à son instructeur, ou encore, flâter son ego et au final prendre des risques.
Et je ne parle même pas des quelques instructeurs que j'ai pu rencontrer dans ma vie aéronautique et qui forcent leurs élèves à faire un premier vol solo parce qu'ils l'ont décidé alors que la personne n'en a pas l'envie!
Ca mériterait un stage de recyclage forcé sur les facteurs humains!
Toujours est-il que ce jeudi 03 juillet rendez vous était pris à 18h00 à l'aéroclub de St Omer ou je retrouvais Paul en train de finir de préparer la machine et terminer la visite prévol.
Le temps était ensoleillé avec une légère brise du nord pour 5 KT qui nous a fait décoller sur la piste 03 en herbe pour quelques tours de piste.
Après 6 tours de piste exécutés à l'équerre et au cordeau avec les aiguilles bloquées sur les bons chiffres après avoir failli m'assoupir plusieurs fois, j'ai proposé à Paul de se débarrasser des 93 Kg qui ralentissaient la machine, à savoir, son instructeur préféré.
Et là, il a dit "Oui" et a vécu l'instant magique que tous les pilotes gardent en mémoire, celui du premier vol seul à bord :" le lâché"
Après avoir été moi-même lâché un jour à 16 ans il y a 30 ans, à quelques tirées d'ailes de St Omer sur l'aérodrome de Calais, c'est toujours un grand plaisir de pouvoir revivre cet évènement au travers de mes élèves et d'autant plus quant ils sont jeunes, comme Paul, et se dire qu'on aura peut-être modestement contribué à leur faire réaliser leur rêve d'en faire carrière que ce soit dans l'aviation commerciale ou militaire.
Félicitations encore à Paul et, attention, on ne se relâche pas, ce n'est qu'une étape et il y a encore quelques marches à gravie avant d'obtenir son brevet!
Paul a même eu droit à un article dans la Voix du Nord :
Se doutait-il, ce pilote qui, un jour de départ en vacances, fit visiter son cockpit à un gamin, qu’il venait de bouleverser une vie ? « C’est ça que je veux faire quand je serai grand », lança l’enfant aux parents. Plus tard, sur un journal d’écolier, il y eut un article, sur le pilotage. « Là, j’ai vraiment insisté pour qu’ils m’inscrivent à des cours. » Paul Fovet aura 16 ans au cours de l’été. Il veut être pilote de ligne. Ce qui implique un bac de haut niveau. « Je travaille bien », avoue-t-il modestement. « Il est très bon », corrige sa sœur. « Il a toujours les félicitations », confirme Laurent Fovet, le papa. « Tout doit être sans arrêt parfait », renchérit Florence, sa maman.Brevet d’initiation aéronautique en poche, il était en troisième, le gamin s’est concentré sur le pilotage, sur un Jodel, à l’aérodrome de Saint-Omer. D’abord, « en conduite accompagnée », pour se familiariser avec les techniques. « L’instructeur explique, ensuite, il faut reproduire en vol. Il est à côté, s’il faut corriger. » Jeudi, le professeur a estimé que l’élève pouvait se lâcher, en solo, dans le ciel audomarois, faisant la fierté de ses parents.
Pour l’heure, il attend avec impatience chaque heure de vol, râle quand une météo médiocre l’en prive. « À son âge, il a la chance de savoir quel métier il veut faire », dit son père. « Nous l’aidons mais, par son travail, il s’en donne aussi les moyens. » Airbus, Boeing, voler près des oiseaux, son avenir est là, dans les voyages et les nuages, à travers le monde. Déjà, il pilote un avion avant d’avoir pu s’installer derrière le volant d’une voiture."
Et puis il y a quelques semaines, j'ai proposé à Paul d'aller tater les nuages, seul, mais ce jour là il m'a dit qu'il ne préférait pas, qu'il serait trop stressé d'être seul à bord!
Parfait! Savoir renoncer en aéronautique est souvent une décision très sage, preuve d'une certaine maturité à savoir évaluer les risques et sa capacité à faire les choses ou ne pas les faire à un moment et dans une situation donnés.
Je préfère avoir un élève qui a ce type de réaction très saine plutot qu'un élève qui va faire, pour faire plaisir à son instructeur, ou encore, flâter son ego et au final prendre des risques.
Et je ne parle même pas des quelques instructeurs que j'ai pu rencontrer dans ma vie aéronautique et qui forcent leurs élèves à faire un premier vol solo parce qu'ils l'ont décidé alors que la personne n'en a pas l'envie!
Ca mériterait un stage de recyclage forcé sur les facteurs humains!
Toujours est-il que ce jeudi 03 juillet rendez vous était pris à 18h00 à l'aéroclub de St Omer ou je retrouvais Paul en train de finir de préparer la machine et terminer la visite prévol.
Le temps était ensoleillé avec une légère brise du nord pour 5 KT qui nous a fait décoller sur la piste 03 en herbe pour quelques tours de piste.
Après 6 tours de piste exécutés à l'équerre et au cordeau avec les aiguilles bloquées sur les bons chiffres après avoir failli m'assoupir plusieurs fois, j'ai proposé à Paul de se débarrasser des 93 Kg qui ralentissaient la machine, à savoir, son instructeur préféré.
Et là, il a dit "Oui" et a vécu l'instant magique que tous les pilotes gardent en mémoire, celui du premier vol seul à bord :" le lâché"
Après avoir été moi-même lâché un jour à 16 ans il y a 30 ans, à quelques tirées d'ailes de St Omer sur l'aérodrome de Calais, c'est toujours un grand plaisir de pouvoir revivre cet évènement au travers de mes élèves et d'autant plus quant ils sont jeunes, comme Paul, et se dire qu'on aura peut-être modestement contribué à leur faire réaliser leur rêve d'en faire carrière que ce soit dans l'aviation commerciale ou militaire.
Félicitations encore à Paul et, attention, on ne se relâche pas, ce n'est qu'une étape et il y a encore quelques marches à gravie avant d'obtenir son brevet!
Paul a même eu droit à un article dans la Voix du Nord :
"Une passion née dans l’enfance
et une certitude : Paul Fovet a vite su qu’il voudrait devenir pilote de
ligne. Ce qui implique de longues études.
Se doutait-il, ce pilote qui, un jour de départ en vacances, fit visiter son cockpit à un gamin, qu’il venait de bouleverser une vie ? « C’est ça que je veux faire quand je serai grand », lança l’enfant aux parents. Plus tard, sur un journal d’écolier, il y eut un article, sur le pilotage. « Là, j’ai vraiment insisté pour qu’ils m’inscrivent à des cours. » Paul Fovet aura 16 ans au cours de l’été. Il veut être pilote de ligne. Ce qui implique un bac de haut niveau. « Je travaille bien », avoue-t-il modestement. « Il est très bon », corrige sa sœur. « Il a toujours les félicitations », confirme Laurent Fovet, le papa. « Tout doit être sans arrêt parfait », renchérit Florence, sa maman.Brevet d’initiation aéronautique en poche, il était en troisième, le gamin s’est concentré sur le pilotage, sur un Jodel, à l’aérodrome de Saint-Omer. D’abord, « en conduite accompagnée », pour se familiariser avec les techniques. « L’instructeur explique, ensuite, il faut reproduire en vol. Il est à côté, s’il faut corriger. » Jeudi, le professeur a estimé que l’élève pouvait se lâcher, en solo, dans le ciel audomarois, faisant la fierté de ses parents.
« Il s’en donne les moyens »
Cet été, il participera à un stage de voltige, pour lui permettre d’appréhender les pannes éventuelles de l’appareil. Ensuite, il passera le brevet de pilote amateur, première marche vers ce à quoi il rêve, commandant de bord. Car la route est longue, très longue, coûteuse et semée d’embûches. Bac S, maths sup et maths spé, licence de pilote privé, là il pourra emmener des passagers. Pour cela, il faudra être au top physiquement, tout le temps, à chaque test. Au mieux, il sera copilote à 28 ans.Pour l’heure, il attend avec impatience chaque heure de vol, râle quand une météo médiocre l’en prive. « À son âge, il a la chance de savoir quel métier il veut faire », dit son père. « Nous l’aidons mais, par son travail, il s’en donne aussi les moyens. » Airbus, Boeing, voler près des oiseaux, son avenir est là, dans les voyages et les nuages, à travers le monde. Déjà, il pilote un avion avant d’avoir pu s’installer derrière le volant d’une voiture."
samedi 24 mai 2014
HOMMAGE
C'était samedi 17 mai 2014 vers 12h15, par une magnifique journée de printemps et, après avoir suscité tant de joies et de vocations aéronautiques, le Fox-Echo Zoulou s'en est allé pour un long voyage avec son équipage, Gaspard et Patrick, en laissant un vide énorme derrière eux.
Bon vol à vous deux.
Bon vol à vous deux.
jeudi 27 mars 2014
ATTERRISSAGE 27 A ST OMER EN JODEL D 113T
dimanche 23 mars 2014
VOL PRESIDENTIEL A ST OMER
Si le pilotage est une école de rigueur, on ne manque cependant jamais une occasion pour partager un moment de convivialité entre membres de notre grande famille aéronautique.
C'est dans cet état d'esprit que les membres du comité directeur de l'aéroclub de St Omer ont tenu à marquer le coup et faire une surprise pour fêter comme il se doit le premier vol présidentiel de son tout nouveau président qui est aussi, par ailleurs, élève pilote en progression pour obtenir son PPL (Private Pilot Licence).
Président oblige, l'instructeur avait donc revêtu costume et cravate pour assurer cette leçon de pilotage sur le Jodel D113T du club rebaptisé pour l'occasion Air Force Hein! (comme on dit din ch'nord!)
Il a eu droit à un accueil chaleureux du comité qui l'attendait à sa descente d'avion pour partager le verre de l'amitié après ce dernier vol de la journée ou se sont enchainés avec beaucoup de maîtrise tours de piste rectangulaires et basses hauteurs 500Ft en 27 juste avant la nuit aéronautique dans un air particulièrement calme de cette belle soirée de vendredi dernier.
Un double objectif attend notre président dans les mois qui viennent entre décrocher son PPL et conduire avec l'équipe en place l'aéro-club vers l'obtention de l'ATO sans oublier la volonté de tous de dynamiser la structure avion et ULM.
C'est dans cet état d'esprit que les membres du comité directeur de l'aéroclub de St Omer ont tenu à marquer le coup et faire une surprise pour fêter comme il se doit le premier vol présidentiel de son tout nouveau président qui est aussi, par ailleurs, élève pilote en progression pour obtenir son PPL (Private Pilot Licence).
Président oblige, l'instructeur avait donc revêtu costume et cravate pour assurer cette leçon de pilotage sur le Jodel D113T du club rebaptisé pour l'occasion Air Force Hein! (comme on dit din ch'nord!)
Il a eu droit à un accueil chaleureux du comité qui l'attendait à sa descente d'avion pour partager le verre de l'amitié après ce dernier vol de la journée ou se sont enchainés avec beaucoup de maîtrise tours de piste rectangulaires et basses hauteurs 500Ft en 27 juste avant la nuit aéronautique dans un air particulièrement calme de cette belle soirée de vendredi dernier.
Un double objectif attend notre président dans les mois qui viennent entre décrocher son PPL et conduire avec l'équipe en place l'aéro-club vers l'obtention de l'ATO sans oublier la volonté de tous de dynamiser la structure avion et ULM.
mercredi 19 mars 2014
SAINT OMER : PLUS D'HEURES DE VOL ET UN NOUVEAU PRESIDENT POUR L'AEROCLUB (Voix du Nord du 17/03/2014)
Francois Mobailly (à gauche) remplace Olivier Pauchet (3ème à partir de la gauche) à la tête de l'aéroclub de St Omer. |
Vendredi 14/03, au club-house de l’aérodrome du plateau des Bruyères,
l’Aéro-club de Saint-Omer a
retracé 2013 et annoncé les perspectives de
2014 lors de son assemblée générale.
«
L’année a été bonne
», selon le président Olivier Pauchet. En effet,
l’an dernier, trois fois plus de manifestations ont été organisées par
rapport à 2012. Le rassemblement ULM, d’avions Jodel lors du Fly in
Jodel ainsi que les week-ends découverte (parapente tracté et
paramoteur) «
ont attiré du monde sur la plateforme des
Bruyères et ont permis aux Audomarois de découvrir l’avion et les
différentes classes d’ULM qui existent. Nous avons sans doute fait
naître des vocations ou des passions. En tout cas, nous avons enregistré
seize inscriptions contre onze en 2012 et trois fois plus de baptêmes
de l’air ou vol découverte avec instructeur
», souligne Olivier Pauchet.
Grâce à sa convention avec Avion sans frontière,
l’aéro-club a également pu mettre à disposition ses installations et
machines pour mener l’action Les ailes du sourire, qui permet, sur une
dizaine de jours, à plusieurs personnes handicapées de la région de
voler.
2013 a aussi vu les heures de vol augmentées de 40 %
et un ancien élève a réussi son examen pour devenir formateur
instructeur sur tri-axe.
Rallye de précision
le 5 avril
Enfin, des démarches ont été entamées afin d’obtenir l’agrément européen ATO (organisme de formation agréé). «
C’est indispensable si le club veut poursuivre, après avril 2015, sa mission de formation en structure bénévole
», précise le président.François Mobailly, le responsable animation, a ensuite présenté les différentes manifestations inscrites à l’agenda de l’aéro-club. Sont au programme : le rallye de précision (5 avril), les rencontres paramoteurs (du 30 mai au 1er juin) et ULM (7 et 8 juin), la compétition d’ULM Slalomania (20 et 21 juin) ainsi que le Fly in Jodel (6 et 7 septembre).
L’assemblée s’est clôturée par les élections du tiers-sortant et la constitution du comité directeur. François Mobailly devient président et remplace Olivier Pauchet, nouveau responsable flotte aéronefs.
Bureau.-
Président : François Mobailly ; vice-président : Loic Le Moine ; trésorier : Pierre Pottier ; secrétaire : Pierre Telliez ; responsable animation : Antoine Telliez ; animation vols : Christophe Jublin ; responsable Flotte Aéronefs : Olivier Pauchet ; responsables locaux : Paul Rogez ; responsable sécurité : Loïc Le Moine.
jeudi 23 janvier 2014
JANVIER 2015 : UNE NOUVELLE ERE POUR L'AVIATION LEGERE?
Et voilà nous y sommes!
Celà fait plusieurs années déjà qu'on entend au loin le souffle des changements annoncés avec le passage à l'Europe et son cortège de règles et règlements à harmoniser. Notre aviation légère ne sera pas en reste avec le passage obligé au 01er janvier 2015 pour les centaines d'aéroclubs de France à l'ATO (Air training organisation) qui va nécessiter de mettre en place des programmes de formation dont il va falloir détailler et écrire la mise en oeuvre et les moyens qui seront déployés pour dispenser les cours théoriques et pratiques avant de se faire auditer par l'organisme devenu le garant de l'application des décisions de l'administration Européenne de l'aviation civile (EASA) à savoir la DGAC.
De même que la mise en place de l'ATO va obliger l'ensemble des instructeurs avion à revoir et adapter leur méthode globale de l'apprentissage pratique du pilotage à un système d'évaluation des compétences de l'élève à chaque étape de sa progression (CBT : Competency based training).
Est-ce mieux, est-ce moins bien? Difficile à dire!
Dans la mesure ou il s'agit d'adapter à nos aéroclubs de loi 1901 un modèle issue des écoles professionnelles en vigueur dans les autres pays d'Europe, on ne peut qu'approuver la mise en place d'un certains formalisme qui peut se révéler structurant pour certains aéroclubs qui peuvent en avoir besoin et aller dans le sens de l'accroissement de la qualité de la formation et de la sécurité.
D'un autre coté, on peut se poser la question de savoir si la mise en place de ce modèle "professionnel" avec une population d'élèves assidus qui sont le plus souvent en formation continue avec pour objectif de devenir des pilotes de ligne est réellement adapté à la population des aéroclubs dont la motivation principale est de piloter pour le plaisir avec des amplitudes de formation plus longues et moins régulières.
On peut aussi se poser la question de savoir si ces procédures ne vont pas décourager les bénévoles et notamment ceux des petites structures qui n'auront pas forcément le temps, sans parler de l'envie, de mettre en place et gérer cette nouvelle charge administrative.
Il y aura en effet des procédures à faire vivre au sein des structures et qui font partie de l'ATO comme le SGS (système de gestion de la sécurité)
Que dire également des instructeurs dont les textes à ce jour prévoient que pour dispenser du PPL, il faudra au minimum avoir son CPL théorique en attendant que l'EASA accorde éventuellement, ou pas, la loi du grand père sans quoi, ils ne pourront enseigner que le LAPL.
Combien d'instructeurs bénévoles et actifs en aéroclub sont CPL ou possèdent le CPL théorique sans tenir compte des jeunes instructeurs CPL fraichement brevetés qui viennent monter des heures pour ensuite partir en compagnie et sur lesquels les aéroclubs ne pourront pas pérenniser leurs activités de formation?
L'aviation légère dite de loisirs va définitivement entrer dans une nouvelle ère à compter de janvier 2015.
Nouvelle ère qui pourrait d'ailleurs contribuer à promouvoir un peu plus l'ULM, dont le multiaxe, qui permet aujourd'hui de voler sur des machines aussi performantes que des avions en échappant à de nombreuses contraintes et dont la philosophie largement promulguée par la FFPLUM est de prôner la responsabilité de chaque pilote dans la pratique de son loisir préféré.
Celà fait plusieurs années déjà qu'on entend au loin le souffle des changements annoncés avec le passage à l'Europe et son cortège de règles et règlements à harmoniser. Notre aviation légère ne sera pas en reste avec le passage obligé au 01er janvier 2015 pour les centaines d'aéroclubs de France à l'ATO (Air training organisation) qui va nécessiter de mettre en place des programmes de formation dont il va falloir détailler et écrire la mise en oeuvre et les moyens qui seront déployés pour dispenser les cours théoriques et pratiques avant de se faire auditer par l'organisme devenu le garant de l'application des décisions de l'administration Européenne de l'aviation civile (EASA) à savoir la DGAC.
De même que la mise en place de l'ATO va obliger l'ensemble des instructeurs avion à revoir et adapter leur méthode globale de l'apprentissage pratique du pilotage à un système d'évaluation des compétences de l'élève à chaque étape de sa progression (CBT : Competency based training).
Est-ce mieux, est-ce moins bien? Difficile à dire!
Dans la mesure ou il s'agit d'adapter à nos aéroclubs de loi 1901 un modèle issue des écoles professionnelles en vigueur dans les autres pays d'Europe, on ne peut qu'approuver la mise en place d'un certains formalisme qui peut se révéler structurant pour certains aéroclubs qui peuvent en avoir besoin et aller dans le sens de l'accroissement de la qualité de la formation et de la sécurité.
D'un autre coté, on peut se poser la question de savoir si la mise en place de ce modèle "professionnel" avec une population d'élèves assidus qui sont le plus souvent en formation continue avec pour objectif de devenir des pilotes de ligne est réellement adapté à la population des aéroclubs dont la motivation principale est de piloter pour le plaisir avec des amplitudes de formation plus longues et moins régulières.
On peut aussi se poser la question de savoir si ces procédures ne vont pas décourager les bénévoles et notamment ceux des petites structures qui n'auront pas forcément le temps, sans parler de l'envie, de mettre en place et gérer cette nouvelle charge administrative.
Il y aura en effet des procédures à faire vivre au sein des structures et qui font partie de l'ATO comme le SGS (système de gestion de la sécurité)
Que dire également des instructeurs dont les textes à ce jour prévoient que pour dispenser du PPL, il faudra au minimum avoir son CPL théorique en attendant que l'EASA accorde éventuellement, ou pas, la loi du grand père sans quoi, ils ne pourront enseigner que le LAPL.
Combien d'instructeurs bénévoles et actifs en aéroclub sont CPL ou possèdent le CPL théorique sans tenir compte des jeunes instructeurs CPL fraichement brevetés qui viennent monter des heures pour ensuite partir en compagnie et sur lesquels les aéroclubs ne pourront pas pérenniser leurs activités de formation?
L'aviation légère dite de loisirs va définitivement entrer dans une nouvelle ère à compter de janvier 2015.
Nouvelle ère qui pourrait d'ailleurs contribuer à promouvoir un peu plus l'ULM, dont le multiaxe, qui permet aujourd'hui de voler sur des machines aussi performantes que des avions en échappant à de nombreuses contraintes et dont la philosophie largement promulguée par la FFPLUM est de prôner la responsabilité de chaque pilote dans la pratique de son loisir préféré.
dimanche 12 janvier 2014
DIMANCHE 12 JANVIER : DU CIEL BLEU AU BROUILLARD GIVRANT!
S'il en fallait un, c'est un rappel à l'ordre que nous avons eu aujourd'hui en ce qui concerne les changements de conditions météorologiques qui peuvent être extrêmement rapides et avoir des conséquences graves si on ne les a pas anticipés.
Alors que les conditions étaient optimales avec un grand ciel bleu sur l'Artois sans un nuage à l'horizon, des nuages bas (stratus) très denses et potentiellement givrants avec une tempé de 1°c au sol (Rappel : la température en atmosphère standard diminue de 2°c/1000ft quant on s'élève) sont venus surprendre tout le monde et recouvrir la région en un 1/4 d'heure de temps en interdisant tout retour à plusieurs avions et ULM basés à Arras et autres aérodromes des environs qui étaient partis en navigation vers la côte ou le temps est resté magnifique jusque 16h.
Je ne peux qu'encourager les pilotes à consulter les metar et taf de la région (ici par ex : http://fr.allmetsat.com/metar-taf/france.php) de manière systématique même pour les vols locaux et ne pas hésiter pour des vols de navigation vers d'autres aérodromes à interroger les instructeurs pour avis et/ou contacter un prévisionniste météo sur Lesquin.
Volez prudemment!
Alors que les conditions étaient optimales avec un grand ciel bleu sur l'Artois sans un nuage à l'horizon, des nuages bas (stratus) très denses et potentiellement givrants avec une tempé de 1°c au sol (Rappel : la température en atmosphère standard diminue de 2°c/1000ft quant on s'élève) sont venus surprendre tout le monde et recouvrir la région en un 1/4 d'heure de temps en interdisant tout retour à plusieurs avions et ULM basés à Arras et autres aérodromes des environs qui étaient partis en navigation vers la côte ou le temps est resté magnifique jusque 16h.
Je ne peux qu'encourager les pilotes à consulter les metar et taf de la région (ici par ex : http://fr.allmetsat.com/metar-taf/france.php) de manière systématique même pour les vols locaux et ne pas hésiter pour des vols de navigation vers d'autres aérodromes à interroger les instructeurs pour avis et/ou contacter un prévisionniste météo sur Lesquin.
Volez prudemment!
PRISE DE VUES EN JODEL 113T
En progression avancée Brevet de Base avion, la leçon de ce samedi pour Antoine consistait à apprendre à gérer une panne moteur en campagne à bord du Jodel D113T de l'aéroclub de St Omer.
Début de la leçon avec la mise en route et les actions de contrôle qui en découlent. Le Continental Rolls Royce de 100 CV ronronne à 1200Tr/mn.
Prise de vue alors qu'on a rejoint un secteur de travail à l'ouest de St Omer. A gauche on apercoit le mont des récolets. A droite le 1er mont est le mont des cats avec les autres de la chaine derrière (Monts rouge, noir, Kemelberg)
Vue d'Aire-sur-la-Lys par l'ouest et du canal de l'Aa qui vient de St Omer pour partir vers Béthune.
Début de la leçon avec la mise en route et les actions de contrôle qui en découlent. Le Continental Rolls Royce de 100 CV ronronne à 1200Tr/mn.
Prise de vue alors qu'on a rejoint un secteur de travail à l'ouest de St Omer. A gauche on apercoit le mont des récolets. A droite le 1er mont est le mont des cats avec les autres de la chaine derrière (Monts rouge, noir, Kemelberg)
Vue d'Aire-sur-la-Lys par l'ouest et du canal de l'Aa qui vient de St Omer pour partir vers Béthune.
VOL SUR ST OMER EN AUTOGIRE
J'ai profité de l'atmosphère très calme de ce samedi 11/01 pour aller donner mes cours avion à St Omer en autogire au départ d'Arras.
Après un décollage dans la pénombre du terrain d'Arras recouvert d'une couche épaisse de strato-cumulus avec une base à 700ft, je suis passé avec un contraste saisissant en conditions CAVOK juste avant d'arriver sur Lillers.
A l'arrivée sur St Omer à 1700ft QNH, l'atmosphère vers la cote était tellement sèche qu'on pouvait voir très nettement les falaises de DOUVRES dont le soleil mettait en valeur la blancheur.
A gauche de l'autoroute A26 qui est la courbe dans le coin droit de la photo, on a la limite nord des strato-cumulus dont le plancher est 900 ft. A droite, c'est une tempête de ciel bleu.
A quelques secondes de traverser l'autoroute A26 juste avant Lillers, en route vers le soleil.
Les batiments blancs qu'on aperçoit en haut à gauche sont les anciens batiments de Sollac à Isbergues.
Après les cours avion, le retour en autogire se fera à 800ft de St omer à Arras juste histoire de "visiter" la région et découvrir qu'il y a un nmbre de maisons de maitre et petits chateaux en très grand nombre.
Vue sur le tableau de bord : Le "Engine RPM" indique la puissance du moteur affichée à 4800tr/mn en croisière, le "rotor RPM" indique la vitesse de rotation des pales qui sont entrainées par le vent relatif et tournent entre 300 et 400 tr/mn suivant les configurations du vol, l'altimètre indique l'altitude (800ft ici) par rapport à la pression au niveau de la mer sur la région (QNH), l'anémomètre avec ses arcs de couleurs indique la vitesse air de l'autogire soit ici 130 km/h avec un cap au 140°(sud-est) comme indiqué sur la boussole électrique. A droite on a les indicateurs pour la gestion des paramètres du moteur. Le manche dispose d'un certains nombres de boutons qui permettent de lancer le rotor au démarrage, passer les messages radio, gonfler et dégonfler le rotor pour réduire l'effort au manche autour de son axe de tangage.
Passage travers sud de Aire sur la Lys
Aire-sur-la-Lys sous un autre angle avec en haut à droite les silos blancs qui sont aussi le point d'entrée "W" de la CTR de Merville. En haut à droite, c'est la forêt de Nieppe.
Puis on passe travers sud Isbergues.
Encore Isbergues avec les batiments de SOLLAC. On aperçoit sur l'horizon la chaine des monts des Flandres.
Toujours au cap 130° en route directe vers Arras, on apercoit sur l'horizon les 2 terrils qui se trouvent à Lens. Le petit drapeau rouge permet de controler la symétrie du vol de l'autogire autour de l'axe de lacet. On le controle avec les palonniers.
Après avoir passé Isbergues, vue sur la forêt de Nieppe, la chaine des monts des Flandres à l'horizon et, au milieu à droite le batiment blanc est l'imposant site industriel de fabrication d'amidons du groupe Roquette.
Une fois revenu à Arras et après avoir partagé un moment de convivialité comme c'est souvent le cas le samedi soir dans le club house des "Godasses volantes", nous nous sommes quittés avec un magnifique couché de soleil derrière la manche à air de l'aérodrome de Roclincourt.
Après un décollage dans la pénombre du terrain d'Arras recouvert d'une couche épaisse de strato-cumulus avec une base à 700ft, je suis passé avec un contraste saisissant en conditions CAVOK juste avant d'arriver sur Lillers.
A l'arrivée sur St Omer à 1700ft QNH, l'atmosphère vers la cote était tellement sèche qu'on pouvait voir très nettement les falaises de DOUVRES dont le soleil mettait en valeur la blancheur.
A gauche de l'autoroute A26 qui est la courbe dans le coin droit de la photo, on a la limite nord des strato-cumulus dont le plancher est 900 ft. A droite, c'est une tempête de ciel bleu.
A quelques secondes de traverser l'autoroute A26 juste avant Lillers, en route vers le soleil.
Les batiments blancs qu'on aperçoit en haut à gauche sont les anciens batiments de Sollac à Isbergues.
Après les cours avion, le retour en autogire se fera à 800ft de St omer à Arras juste histoire de "visiter" la région et découvrir qu'il y a un nmbre de maisons de maitre et petits chateaux en très grand nombre.
Vue sur le tableau de bord : Le "Engine RPM" indique la puissance du moteur affichée à 4800tr/mn en croisière, le "rotor RPM" indique la vitesse de rotation des pales qui sont entrainées par le vent relatif et tournent entre 300 et 400 tr/mn suivant les configurations du vol, l'altimètre indique l'altitude (800ft ici) par rapport à la pression au niveau de la mer sur la région (QNH), l'anémomètre avec ses arcs de couleurs indique la vitesse air de l'autogire soit ici 130 km/h avec un cap au 140°(sud-est) comme indiqué sur la boussole électrique. A droite on a les indicateurs pour la gestion des paramètres du moteur. Le manche dispose d'un certains nombres de boutons qui permettent de lancer le rotor au démarrage, passer les messages radio, gonfler et dégonfler le rotor pour réduire l'effort au manche autour de son axe de tangage.
Passage travers sud de Aire sur la Lys
Aire-sur-la-Lys sous un autre angle avec en haut à droite les silos blancs qui sont aussi le point d'entrée "W" de la CTR de Merville. En haut à droite, c'est la forêt de Nieppe.
Puis on passe travers sud Isbergues.
Toujours au cap 130° en route directe vers Arras, on apercoit sur l'horizon les 2 terrils qui se trouvent à Lens. Le petit drapeau rouge permet de controler la symétrie du vol de l'autogire autour de l'axe de lacet. On le controle avec les palonniers.
Après avoir passé Isbergues, vue sur la forêt de Nieppe, la chaine des monts des Flandres à l'horizon et, au milieu à droite le batiment blanc est l'imposant site industriel de fabrication d'amidons du groupe Roquette.
Une fois revenu à Arras et après avoir partagé un moment de convivialité comme c'est souvent le cas le samedi soir dans le club house des "Godasses volantes", nous nous sommes quittés avec un magnifique couché de soleil derrière la manche à air de l'aérodrome de Roclincourt.
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